Comment bien choisir ses plantes médicinales ?

La phytothérapie qui séduit de plus en plus de personnes grâce à ses nombreuses vertus. Une ordonnance n'est pas obligatoire pour se procurer des plantes médicinales et l'on peut même en cultiver. Vient alors la question du choix des graines et du procédé à suivre. Plusieurs points doivent être étudiés avant d'y avoir recours.

Avantages de la phytothérapie

Le principal avantage de la phytothérapie est sa facilité d’accès. On n’a pas besoin d’une consultation médicale et l’on trouve sans difficulté des plantes médicinales sur le marché. Il est important de souligner qu’on ne peut pas se fier uniquement aux produits naturels pour traiter les pathologies lourdes.

Les plantes peuvent servir de complément médicamenteux à certains patients. Il suffit de vérifier qu’il n’y a aucune contre-indication. Les affections bénignes peuvent se soigner aisément avec les produits de phytothérapie. L’utilisation de ces produits naturels est beaucoup plus attrayant et bénéfique.

On peut également s’en servir en tant que traitement préventif. Les principes actifs qui le composent se propagent dans tout l’organisme et agissent spécifiquement. Les effets secondaires sont rares lorsque la plante médicinale est adaptée à l’individu.

La phytothérapie est idéale pour ceux qui souhaitent effectuer un régime sans bousculer leurs corps. Elle facilite la perte de poids en modifiant petit à petit l’alimentation. En effet, certaines plantes favorisent la digestion et stimulent le métabolisme pour éliminer les graisses. Le site natureaz.com est une herboristerie en ligne qui propose des compléments alimentaires naturels et bio. Il garantit des produits efficaces et respectant les normes internationales.

Sous quelles formes les choisir

Pour ceux qui n’apprécient pas le goût des plantes médicinales, les gélules sont recommandées. Le principe actif est concentré et en général, deux prises sont suffisantes. Le comprimé est la forme qui contient le plus de principes actifs. Il est idéal lorsqu’on a besoin d’une dose importante. Malgré tout, il faut vérifier que l’individu n’est pas allergique à l’excipient utilisé avant de le prendre.

L’EPS ou extraits fluides de plantes fraîches standardisées sont les plus adaptés aux enfants et aux femmes enceintes. Une vérification si la plante médicinale convient à la personne est nécessaire. Les différents types de préparations alcoolisés sont à proscrire chez les enfants de bas âge. Toutefois, les teintures mères peuvent être indiquées à partir de 8 ans.

L’alcool permet aux principes actifs de passer plus facilement dans la circulation sanguine. Le médicament agit donc plus rapidement. Les produits naturels sont conservés plus longtemps. On n’a pas besoin de respecter des conditions de préservation spécifique. La plupart des produits ne s’altèrent pas durant plusieurs années même en l’absence de réfrigérateur. Certaines plantes ne se solubilisent d’ailleurs que dans l’alcool. De plus, c’est la forme la plus fréquente sur le marché. Toutefois, il faut choisir des récipients en verre, parce que ceux en plastique se détériorent facilement, ce qui risque d’impacter le produit.

Trier les plantes médicinales pour son jardin

Il faut choisir les plantes judicieusement avant de cultiver un jardin médicinal. La manière de sélectionner les plantes diffère selon ses exigences et ses envies. En général, quatre critères doivent être pris en compte.

Les besoins familiaux : chaque personne a des petits problèmes de santé auxquels elle doit faire face au quotidien. La phytothérapie peut servir de médicaments pour certains de ces maux. Il faut dresser une liste des maladies de ses proches et trier les plantes par rapport à cela. Celles qui se consomment en infusion sont à privilégier à cause de la simplicité d’usage.

La fonction physiologique : aménager son jardin selon les rôles de la plante. Cette méthode présente l’avantage de toujours disposer d’un recours, quels que soient les maux en question.

L’esthétique : elle fusionne l’efficacité et l’aspect de son jardin. La guérison commence par un sentiment de bien-être et de sérénité. L’apparence joue ainsi un rôle important dans le choix de ses plantes. Une vérification sur internet est de mise pour éviter les mauvaises surprises. On doit faire attention à la taille et surtout aux couleurs pour qu’elles soient conformes aux attentes.

Une culture facile : on doit exclure les plantes médicinales qui exigent des soins méticuleux. Il faut s’assurer qu’on dispose du temps nécessaire pour entretenir les graines jusqu’à ce qu’elles germent. On doit éviter celles qui réclament plusieurs jours de préparation et plusieurs mois pour éclore.

Bien connaitre les plantes

Qu’on veuille perdre du poids ou guérir d’une maladie ou juste entretenir son corps, il faut faire une recherche avant de se lancer dans la phytothérapie. Un bon renseignement permet de ne pas rencontrer d’effets indésirables au cours de l’emploi. Les contre-indications sont toujours à vérifier surtout pour les personnes fragiles.

On doit connaitre les conditions d’utilisation, particulièrement si l’on cultive soi-même ses plantes médicinales. Celles qui sont comestibles et celles qui s’appliquent comme des onguents ne doivent pas être mélangées. On précise que la plupart des plantes contiennent une partie toxique. Si l’on veut les utiliser en tant que complément alimentaire naturel, il faut faire une investigation.

On peut s’informer auprès d’un pharmacien ou d’un médecin. Les spécialistes comme les herboristes ou les naturopathes peuvent également procurer des conseils. Ils proposent généralement des compléments alimentaires naturels sans danger pour l’organisme.

Quelques précautions à prendre

Le produit doit être de très bonne qualité, surtout s’il est utilisé en tant que complément alimentaire. Tout ce qui concerne la plante doit être visible sur l’empaquetage ou au moins sur le site internet du fournisseur. Les conditions de récolte et de stockage ainsi que le site de culture doivent être mis à la disposition du public. Cela fait partie des normes à respecter. Les consommateurs peuvent juger par eux-mêmes la qualité du produit.

Certaines plantes agissent mieux quand elles sont combinées. Leurs effets peuvent décupler et elles auront une action plus rapide. Au contraire, d’autres produisent des effets indésirables lorsqu’elles sont associées. C’est le cas de la canneberge et de l’ail qui peuvent entraîner une hémorragie. Il faut aussi faire attention à ne pas créer de mixture nocive pour la santé. En cas de doute, il vaut mieux éviter les manipulations non documentées.

La phytothérapie ne nécessite pas de prescription particulière, mais elle comporte des risques. Pour ceux qui sont allergiques à l’aspirine, le saule ou la reine-des-prés sont déconseillés. En effet, ils contiennent les mêmes principes actifs : les dérivés salicylés.

Si l’on est déjà atteint d’une maladie à dépendance hormonale, il faut bannir les plantes à activité œstrogénique. Le soja ou la bourrache sont interdits chez les personnes présentant un cancer du sein à n’importe quel stade. Quant aux plantes aromatiques, ils ne font pas bon ménage chez les épileptiques. Elles ont un effet stimulant sur certaines zones du cerveau.

En cas de grossesse, les plantes laxatives irritantes peuvent déclencher des contractions utérines avant l’heure. Le risque de grossesse prématurée est donc majoré. L’aloès et la bourdaine peuvent également s’avérer toxiques pour les femmes enceintes.

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