La science derrière les compléments alimentaires : Comprendre leur impact sur votre santé

complément alimentaire

Prendre du magnésium, de la vitamine C ou des gélules d'oméga-3, est-ce utile ou non ? Selon un sondage organisé par le Synadiet, deux tiers des Français croient aux bienfaits des compléments alimentaires sur leur santé. Les réponses correspondent parfaitement au succès ahurissant de ce marché dont la gamme continue de s'enrichir. Rien qu'en France, les ventes génèrent annuellement un CA de plus de 2 milliards d'euros.

Que nous dit la science ?

Dans la plupart des cas, l'utilisation de ces compléments fait suite à une prescription médicale ou à une recommandation. La base scientifique de leur consommation s'appuie notamment sur les travaux de recherche de plusieurs équipes locales et internationales, parmi lesquelles des équipes appartenant à des entreprises de recherche françaises de renom.

De ces travaux sont ensuite issus des consensus d'experts ainsi que de sociétés savantes sur lesquels s'appuient les autorités de santé qui conseillent quelques compléments. En voici certains exemples :

  • Des études sont réalisées pour connaître les effets des plantes sur les inconforts de la vie courante. C'est ainsi que, dans le cadre d'une campagne visant à réduire l'usage de benzodiazépines, la Belgique a recommandé aux médecins de promouvoir la consommation de phytothérapie.
  • L'intérêt de la complémentation en calcium et en vitamine D des seniors est reconnu par les autorités de santé. La Santé publique recommande aussi aux personnes âgées dont les apports alimentaires sont moindres de consulter un médecin pour qu'il leur prescrive des compléments si nécessaire.
  • La complémentation en vitamine B9 est conseillée chez la femme enceinte et le gouvernement en rappelle l'importance en l'ajoutant dans les 25 mesures phares de la politique de prévention.
  • Plusieurs sociétés de cardiologie américaines et européennes conseillent la prise d'oméga-3 (acides gras polyinsaturés) chez les personnes montrant des troubles d'hypertension artérielle ou de rythme cardiaque.
  • L'autorité européenne de sécurité des aliments reconnait l'intérêt scientifique des minéraux et des vitamines en autorisant pas moins de 160 allégations de santé. Cliquez sur ce lien pour découvrir toute une gamme de produits.

Qu'est-ce qui motive un individu à consommer des compléments alimentaires ?

Les motivations à la prise de compléments sont documentées par des enquêtes :

  • Pour être plus beau (beauté des cheveux, de la peau, minceur…). Certes, ce segment est aujourd'hui en baisse, mais il demeure le premier en matière de nombre d'unités commercialisées et de CA (50 % du total environ).
  • Pour prévenir une carence supposée ou réelle en un ou plusieurs nutriments. Cette motivation correspond à ce à quoi sont destinés les compléments, mais elle ne représente que 15 % du total.
  • Pour se réapproprier sa maladie, notamment dans les pathologies sévères, face à un échec de la médecine conventionnelle ou encore quand les effets secondaires des médicaments sont considérables
  • Pour rester en bonne santé et jeune. Cette attente correspond au fait que la population diffuse une perception forte de la relation existante entre santé et nutrition (et donc longévité).

Pour en savoir plus sur ces sources concentrées de nutriments, n'hésitez pas à visiter nutrimea.com.

Les bienfaits des compléments alimentaires

Pour la plupart de la population, une alimentation variée et équilibrée suffit à procurer tous les nutriments indispensables à la santé. Toutefois, il existe des situations auxquelles la consommation de compléments est très utile : dans le cadre d'une stratégie de prévention au long terme et dans une perspective de rabais des coûts de santé.

Essentiellement, un complément alimentaire s'adresse à la population dans un contexte très précis :

Chez l'enfant

L'oméga-3 est indispensable pour la maturation du système nerveux et une supplémentation est recommandée si on n'arrive pas à assurer les apports nutritionnels nécessaires (pour le DHA : 70 mg/j chez l'enfant de bas âge et le nourrisson de plus de 6 mois).

Chez l'adolescent

Le déficit et la carence en vitamine C ne sont pas exceptionnels, surtout en situation précaire, et en France, on a vu réapparaître des cas de scorbut. La supplémentation en vitamine C s'impose donc, puisque ces jeunes ne consomment pas ou peu d'agrumes.

Chez la femme enceinte

Une supplémentation en vitamine B9 d'une dose de 0,4 mg/j est très recommandée chez la femme enceinte. Les apports en oméga-3 doivent aussi être surveillés dès qu'elle prévoit une maternité. Un apport de 100 000 UI de vitamine D en une dose est également conseillé au 6e mois de grossesse. Pour rappel, une supplémentation en fer permet de couvrir les besoins du fœtus, tandis qu'un bon apport en acide folique réduit le risque de non-fermeture du tube neural chez le fœtus.

Chez la femme en période génitale

Les règles abondantes sont souvent responsables d'une carence en fer pouvant engendrer une anémie. La supplémentation en fer est donc indispensable pour prévenir un tel risque. La consommation de glycinate de fer peut être conseillée, puisque sa biodisponibilité est meilleure, comparée à celle de sels conventionnellement utilisés.

Chez le senior

Le senior présente un haut risque de déficit en plusieurs nutriments à cause de la modification des préférences et de la diminution de la prise alimentaire. On cite par exemple la carence en vitamine D qui est causée par une rare exposition au soleil ou encore les apports insuffisants en calcium dus à une réduction de l'appétence pour les produits laitiers.

Il est donc conseillé d'apporter 700 à 800 UI de vitamine D ainsi que 1 000 à 1 200 mg de calcium par jour. La consommation de compléments en acides aminés (citrulline, leucine) est aussi essentielle pour ralentir la perte de masse et de fonctions musculaires. Il en va de même pour la prise de vitamines B6, B9 et B12 qui aide aux troubles digestifs et aux désordres cognitifs légers.

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