Quelle méthode choisir pour arrêter de fumer à 50 ans ?

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Arrêter de fumer n'est jamais un défi facile à relever. La difficulté augmente lorsqu'on a 50 ans et plus d'une trentaine d'années en tant que fumeur. Vous devez donc faire appel à des méthodes et outils pour faire baisser les symptômes de manque et vous habituer progressivement à votre nouvelle vie. Dans cet article, nous vous proposons 3 techniques reconnues pour mettre un terme à votre addiction au tabac si vous avez une cinquantaine d'années.

Méthode n°1 : la cigarette électronique

Produit révolutionnaire, les cigarettes électronique se donne à voir comme un appareil qui permet aux fumeurs de conserver ce geste auquel ils sont habitués tout en renonçant aux composants néfastes du tabac comme le goudron et bien d'autres substances nocives pour la santé. Composée d'une batterie intégrée, la vapoteuse offre une autonomie d'utilisation qui peut facilement atteindre 12 heures. Ainsi, tout ce que vous aurez à faire, c'est de recharger votre appareil de vapotage tous les soirs et l'avoir à prêt à l'emploi tout au long de la journée.

De plus, la cigarette électronique permet de contrôler taux de nicotine consommé. Ce pourcentage est calculé en fonction du nombre de cigarettes que vous aviez coutume de fumer au quotidien. Au fil des semaines, vous pourrez diminuer ce taux lorsque votre organisme se serait habitué à la rupture avec le tabac. Il est vivement conseillé d'acheter votre appareil auprès d'une boutique spécialisée et non d'un bureau de tabac ordinaire. De cette manière, vous bénéficiez d'un accompagnement sur-mesure. Le vendeur peut vous orienter vers les produits qui correspondent au mieux à votre profil de fumeur.

La vape est aussi un excellent moyen de réduire les signes de manque qui ont tendance à être exaspérant pendant la durée du sevrage. Votre cerveau reçoit le taux nicotinique dont il a besoin tout en se débarrassant de l'ammoniac, du benzène, du cadmium, etc.

Méthode n°2 : les substituts nicotiniques

Tout comme la cigarette électronique, les substituts de nicotine atténuent les symptômes de sevrage tabagique. Leur mode fonctionnement consiste à libérer de la nicotine dans des doses d'intensité variable. Cette substance est ensuite diffusée progressivement dans le sang. Le shoot nicotinique ressenti par le fumeur pendant la consommation de tabac cède le pas à une diffusion graduelle qui facilite le sevrage. Vous comprenez pourquoi ces produits sont très prisés par tous ceux et celles qui souhaitent arrêter de fumer.

Le dosage de nicotine inhalé avec la fumée de tabac est responsable de l'addiction physique puisque cette substance se diffuse rapidement dans le sang tout comme dans le cerveau. A l'arrêt de cette fâcheuse habitude, le manque déclenche des symptômes pénibles qui varient d'un individu à un autre comme l'irritabilité, les insomnies, les difficultés de se concentrer, la prise de poids voire la dépression.

Ainsi, les substituts de nicotine compensent une partie de ce manque. Ils fournissent la nicotine dont votre corps a besoin pour fonctionner correctement. Ainsi, ils atténuent les symptômes de de manque et vous permettent, même à un âge plus avancé, de vous focaliser vos efforts sur d'autres aspects de l'addiction. Car, vous l'ignorez peut-être, mais l'arrêt du tabac ne s'accompagne pas uniquement de symptômes physiques. Il engendre des dysfonctionnements comportementaux et sociaux qui peuvent bouleverser la vie de l'ancien fumeur en sevrage.

Méthode n°3 : le lavage de cerveau

Si certains comptent sur des outils ou des substances comme la glycérine végétale qu'on retrouve dans les e-liquides, d'autres préfèrent attaquer le problème de front en essayant de gérer les crises de manque et d'enlever naturellement l'attrait qu'ils ressentent pour le tabac. De nombreux gros fumeurs ont, en effet, réussi à se débarrasser de cette habitude destructrices grâce à la lecture. Le best-seller « En finir avec la cigarette » a aidé des millions de personnes partout dans le monde à mettre un terme à cette fâcheuse manie. L'auteur explique que cet élan pour la cigarette émane d'une conviction sociale et culturelle qui rattache la cigarette à une image idéalisée.

Ainsi, pour renoncer à la cigarette sans le moindre syndrome de manque, il faut faire un auto-lavage de cerveau et comprendre que cette habitude n'a aucun intérêt à part celui de vous convaincre que fumer vous apporte du plaisir alors que la réalité est toute autre. Si vous décidez de rompre avec le tabac tout seul, évitez toutefois, du moins au début, des sorties associées à cette consommation. Mieux vaut ne pas soumettre votre obstination et votre volonté à l'épreuve !

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