Remédier à la baisse des pensions

L’objectif principal du PERP est de permettre aux Français de se constituer un complément de revenu lors de leur cessation d’activité. Les souscripteurs arrivés à l’âge de la retraite n’auront d’autre choix que de toucher une pension à vie.

À envisager sur le long terme

Ce plan d’épargne est destiné à se constituer des revenus complémentaires dès le départ en retraite. Il ne s’adresse donc qu’aux personnes n’étant pas encore en retraite.

Il obéit à deux contraintes : une longue phase d’épargne pendant la période d’activité (dix, vingt, trente ans, même s’il n’existe pas de durée minimum d’épargne ) et une sortie obligatoire en rente viagère. Attention à l’imposition lors de la cessation d’activité : la rente perçue sera imposée comme une pension de retraite.
• Un cadre très contraignant

Il est impossible d’opter pour une sortie en capital comme dans l’assurance-vie, choix que font pourtant 98 % des épargnants qui ont opté pour ce placement. Et en cours de route, guère d’échappatoire : le retrait anticipé de l’épargne n’est possible qu’en cas d’invalidité, d’arrivée en fin de droits d’indemnisation chômage ou de liquidation judiciaire.

Seule souplesse : les versements sont libres et il est possible d’épargner une année, la suivante non. C’est l’épargnant qui détermine les montants et les rythmes des versements sous réserve des contraintes commerciales des contrats.
• L’euro diversifié, une nouveauté

Côté placement, le PERP ressemble à un contrat d’assurance vie multi-supports : une partie investie en euros et garantie, une autre partie investie sur des actions, Sicav, … qui peuvent donner le meilleur et le pire.

Entre les deux, le PERP propose une nouvelle formule mixte, l’euro diversifié. Il s’agit d’un fonds en euro à deux compartiments : le premier garanti à 80 % et le second destiné à absorber les fluctuations des actions et dont les risques sont supportés par l’épargnant.

Parallèlement, l’épargne doit être progressivement sécurisée avec 40 % orientés sur un fonds garanti à vingt ans de la retraite, à 60 % à dix ans, à 80 % à cinq ans et à 90 % dans les deux dernières années. Le client peut renoncer à cette sécurisation s’il le souhaite en préférant orienter lui même ses placements.

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