Mémoire et alimentation

Alimenter le cerveau en glucose. L’unique énergie qui permet de faire fonctionner le cerveau est le glucose, glucose dont il doit disposer de manière parfaitement régulière.

  • Privilégier les sucres lents
    Alors que le glucose provenant d’un morceau de sucre est en faible partie utilisé par le cerveau dans la demi-heure qui suit son absorption, celui qui résulte d’un morceau de pain est délivré dans l’organisme durant trois heures. Résultat, les personnes qui consomment du pain au petit déjeuner ont des performances mnésiques supérieures aux autres car leur cerveau reste parfaitement en éveil.
  • Consommer du jambon
    Pour être utilisé par le cerveau, le glucose doit être accompagné de vitamine B1, vitamine que l’on trouve dans le porc, et notamment dans le jambon cuit où elle est présente de façon très importante, les lentilles, les haricots et les produits tripiers de manière générale.

NOTRE CONSEIL
Prendre un solide petit déjeuner, comportant, dans l’idéal, du pain complet et du jambon, et absorber des glucides complexes à chaque repas (pain, pâtes, lentilles, etc.) Oxygéner le cerveau

  • L’importance du fer
    Pour arriver au cerveau, l’oxygène doit être transporté par les globules rouges, phénomène rendu possible par le fer, lequel provient obligatoirement de l’alimentation. Or, d’un point de vue digestif, nous utilisons 30 % du fer présent dans les aliments d’origine animale contre 2 à 3 % de celui des aliments d’origine végétale.

NOTRE CONSEIL
Consommer des protéines animales à tous les repas : viande, poisson, lait, laitages, œufs ou encore mieux, du boudin noir, très riche en fer.
Préserver les structures de son cerveau

  • Des graisses et de la vitamine C
    Pour bien fonctionner, notre cerveau, qui est presque aussi gras que nos tissus adipeux, a également besoin de graisses et notamment d’acide linoléique et d’acide alpha-linoléique, à raison de plusieurs grammes par jour. Ces graisses se trouvent principalement dans certaines huiles végétales (colza, noix et soja), qu’il faut utiliser sans cuisson.
    Par ailleurs, les «sites» de communication entre nos neurones sont littéralement plein de vitamine C, aussi est-il important d’en consommer au moins 110 milligrammes par jour, soit l’équivalent de plusieurs jus d’orange frais.

NOTRE CONSEIL
Ne jamais supprimer l’huile d’assaisonnement des salades et ne pas négliger les aliments renfermant de la vitamine C.

Merci pour sa collaboration au professeur Jean-Marie Bourre, directeur de l’unité Inserm de neuro-pharmaco-nutrition et auteur de Les aliments de l’intelligence et du plaisir , aux éditions Odile Jacob.

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