Mal au dos : quand il faut intervenir

Il peut arriver que les soins du kinésithérapeute ne suffisent pas, et qu’on doive faire appel au rhumatologue, voire au chirurgien. Voici les solutions proposées par ces spécialistes.

Une infiltration bienfaisante

Lorsqu’une douleur persiste malgré les traitements ou quand celle-ci, très violente d’emblée, perturbe la vie quotidienne, le rhumatologue peut avoir recours à des infiltrations : face à une sciatique par exemple.
L’infiltration présente deux avantages non négligeables : la cortisone, injectée à l’endroit de la douleur, a un effet maximal, et son utilisation locale fait qu’elle est généralement bien tolérée.

Une intervention chirurgicale

Peut-être souffrez-vous d’une hernie discale. Il s’agit d’une altération du disque invertébral. La plupart des hernies, (de 80 à 90%) disparaissent spontanément.
Mais si elles occasionnent des sciatiques rebelles aux traitements médicaux, évoluent depuis au moins deux mois ou sont à l’origine de troubles neurologiques graves, une intervention peut devenir inéluctable.
Deux solutions existent :
– la chimionucléolyse : elle consiste à injecter, sous contrôle radiographique, un enzyme (extrait de papaye) dans l’espace discal afin de détruire le noyau. Cette méthode est pratiquée sous anesthésie locale. Elle dure 30 minutes, demande 3 à 4 jours d’hospitalisation. Les résultats sont satisfaisants dans 70% des cas ;
– l’intervention classique : le chirurgien gratte l’intérieur du disque, ôte le noyau et la hernie qui en dépend. L’intervention nécessite soit une anesthésie générale, soit une péridurale, et dure de 45 à 60 minutes. Quatre jours d’hospitalisation sont nécessaires. Si la récupération est plus lente qu’avec la chimionucléolyse, les résultats obtenus sont meilleurs : les résultats sont satisfaisants dans 90% des cas.

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Pour en savoir plus :

https://www.vivreplus.fr/mal-au-dos-se-soigner-en-douceur/

https://www.vivreplus.fr/mal-au-dos-prevenir-par-les-bons-gestes/

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