Quels examens médicaux réaliser ?

Choisir les bons examens médicaux est crucial pour votre santé. Ce guide vous aide à comprendre les différents types d'examens, leurs indications et leur importance. N'oubliez pas : ce guide est informatif et ne remplace pas l'avis d'un professionnel de santé. Une consultation médicale est toujours nécessaire.

Diagnostic d'une pathologie suspectée: déterminer la bonne approche

Le diagnostic d'une maladie commence souvent par l'identification de symptômes. Le médecin, en utilisant son expertise et une analyse approfondie de vos antécédents médicaux et de vos symptômes, déterminera les examens nécessaires. Cette section détaille les différentes étapes et examens fréquemment utilisés.

Symptômes et orientation diagnostique : une approche personnalisée

La diversité des symptômes est immense. Une douleur thoracique, par exemple, peut indiquer une simple douleur musculaire, un problème cardiaque (angine de poitrine, infarctus du myocarde), une affection pulmonaire (pneumonie), ou un problème oesophagien (reflux gastro-oesophagien). Un électrocardiogramme (ECG) est souvent le premier examen pour évaluer l'activité électrique du cœur. Une radiographie thoracique peut identifier des problèmes pulmonaires, tandis qu'une coronarographie est utilisée pour visualiser les artères coronaires et détecter d'éventuelles obstructions.

La fatigue chronique, souvent décrite comme une fatigue intense et persistante, peut avoir de nombreuses causes, notamment des problèmes thyroïdiens (hypothyroïdie), une anémie, une dépression, ou des maladies infectieuses. Un bilan sanguin complet, comprenant une numération formule sanguine (NFS), des tests de fonction thyroïdienne (TSH, T3, T4), et une recherche d'anticorps, permettra au médecin d'orienter le diagnostic. Des tests supplémentaires peuvent être nécessaires, en fonction des résultats initiaux. La fatigue peut être un symptôme d'un large éventail de problèmes de santé, allant de la simple fatigue à des problèmes plus graves.

Des troubles digestifs récurrents, tels que des douleurs abdominales, des ballonnements, des nausées, ou des vomissements, peuvent indiquer plusieurs pathologies. Une endoscopie digestive haute (œsophagogastroduodénoscopie ou OGD) permet d'examiner l'œsophage, l'estomac et le duodénum, tandis qu'une coloscopie permet d'examiner le gros intestin. Une biopsie, un prélèvement de tissu, peut être réalisée si des lésions suspectes sont détectées. Plus de 10 millions de coloscopies sont réalisées chaque année aux États-Unis pour le dépistage et le diagnostic du cancer colorectal.

Les douleurs articulaires peuvent indiquer une arthrite, une blessure, ou une autre affection. Des analyses de sang, telles que la vitesse de sédimentation (VS) et la protéine C-réactive (CRP), permettent de mesurer l'inflammation. Une radiographie ou une IRM peut être nécessaire pour visualiser les articulations et évaluer l'étendue des lésions. L'arthrose, une maladie dégénérative des articulations, touche environ 30% de la population de plus de 65 ans.

Imagerie médicale : visualiser l'intérieur du corps

L'imagerie médicale fournit des images détaillées de l'intérieur du corps, permettant aux médecins de visualiser les organes et les tissus. Plusieurs techniques sont disponibles, chacune ayant ses propres avantages et inconvénients. La radiographie utilise les rayons X pour produire des images en deux dimensions. Elle est souvent utilisée pour détecter des fractures osseuses, des pneumonies, et d'autres affections.

L'échographie utilise les ultrasons pour produire des images en temps réel. Elle est souvent utilisée pour visualiser les organes internes, notamment le foie, la rate, les reins, et le cœur. Elle est particulièrement utile pour visualiser les femmes enceintes. L'échographie est une technique non invasive et sans rayonnement ionisant.

La tomodensitométrie (scanner) utilise les rayons X pour créer des images tridimensionnelles détaillées. Elle est souvent utilisée pour visualiser les organes internes, les os, et les tissus mous. Le scanner est plus précis que la radiographie, mais il utilise un rayonnement ionisant.

L'imagerie par résonance magnétique (IRM) utilise un champ magnétique puissant et des ondes radio pour créer des images détaillées des organes et des tissus. L'IRM est particulièrement utile pour visualiser le cerveau, la moelle épinière, et les articulations. L'IRM est une technique non invasive et sans rayonnement ionisant. L'IRM est souvent utilisée pour identifier les lésions du ligament croisé antérieur (LCA), une blessure fréquente chez les athlètes.

La scintigraphie utilise des substances radioactives pour créer des images du fonctionnement des organes. Elle est souvent utilisée pour évaluer le fonctionnement de la thyroïde, des poumons, et du cœur.

Examens biologiques : analyse des fluides corporels

Les examens biologiques consistent en l'analyse de différents fluides corporels, tels que le sang, les urines et le liquide céphalorachidien (LCR). Une numération formule sanguine (NFS) permet d'évaluer le nombre de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes. Une formule sanguine anormale peut indiquer une infection, une anémie, ou une autre affection.

Les analyses biochimiques sanguines permettent de mesurer les taux de différents composants dans le sang, tels que le glucose, le cholestérol, les enzymes hépatiques et les électrolytes. Ces analyses permettent de détecter des anomalies du fonctionnement des organes.

Les analyses d'urine permettent de détecter des infections urinaires, des calculs rénaux et d'autres affections rénales. La ponction lombaire permet de prélever du LCR pour analyser sa composition et détecter des infections du système nerveux central.

Les dosages hormonaux permettent de mesurer les taux de différentes hormones dans le sang. Ces analyses sont utilisées pour diagnostiquer des problèmes thyroïdiens, des troubles de la fertilité et d'autres affections.

  • Un taux de cholestérol HDL inférieur à 40 mg/dL est considéré comme faible.
  • Un taux de cholestérol LDL supérieur à 130 mg/dL est considéré comme élevé.
  • Une pression artérielle diastolique supérieure à 90 mmHg est un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires.

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