Maryam radjavi appelle à l’abolition de la peine de mort en Iran

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Publié le : 13 avril 20215 mins de lecture

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les droits humains sont devenus le leitmotiv majeur de la communauté internationale. Des droits et libertés fondamentaux ont vu le jour dont le but principal est de garantir la dignité humaine. Le droit à la vie est classé au premier rang des droits humains fondamentaux et le fait d’ôter la vie d’une personne n’est en aucun cas légitime. Pourtant la peine de mort existe toujours. A l’heure actuelle, 106 États ont aboli la peine de mort pour tous les crimes, 9 l’ont abolie pour les crimes de droit commun, et 29 respectent un moratoire sur les exécutions, soit 144 États au total. En revanche, la peine de mort est toujours appliquée dans 55 États et territoires, et l’Iran fait partie de ces 55 Etats. L’Iran fait partie des pays procédant au plus grand nombre d’exécutions malgré le fait qu’il a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui fait référence à l’abolition de la peine de mort en iran dans son article 6, et malgré la Résistance iranienne.

La résistance iranienne et l’abolition de la peine de mort en Iran

Le peuple iranien milite, à travers larésistance iranienne résistance iranienne,contre l’oppression du régime des mollahs.Résistance iranienne, plus précisément Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), est un programme d’alternative démocratique présidé par Maryam Radjavi, une politicienne et un défenseur féru des droits de l’Homme. Une des plus grandes résolutions de la résistance iranienne est l’abolition de la peine de mort en Iran pour un Iran démocratique et docile au respect des droits fondamentaux. 

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La peine de mort en Iran : les statistiques

La peine de mort en Iran constitue le châtiment suprême. A la dernière nouvelle, au moins 253 personnes ont été exécutés en 2018 à part le grand nombre d’exécutions tenues secrètes. C’est un chiffre colossal.

Meurtre, trafic de drogue (jugé par l’ONU comme n’étant pas un crime grave pour procéder à l’exécution) et les crimes contre l’Etat sont les principaux crimes passibles de la peine de mort. Cependant, ce ne sont pas les seuls, il y en a d’autres comme le viol, l’adultère, la perturbation du système économique national, la prostitution, etc. Et combien ont été exécuté juste pour avoir eu des convictions opposées à ce régime oppressif et d’avoir lutter pour que ça change ?

Tout le monde, sans distinction d’âge et de sexe, en est victime : femmes, hommes, mineurs. La lapidation, la décapitation, l’électrocution, la pendaison, l’injection létale et les armes à feu sont les moyens qu’ils utilisent. C’est normal que le peuple iranien se rebelle vu la cruauté de ces punitions.

Les échos de la résistance iranienne sur l’abolition de la peine de mort en Iran

Il est indéniable que Maryam Radjavi a fait jusqu’à présent de son mieux dans sa lutte. Elle a appelé à un changement du régime iranien en prônant l’instauration d’un régime démocratique et elle a même essayé d’obtenir un référendum sous le contrôle des Nations unies à cet effet en 2003. Elle a sollicité mainte fois la Communauté Internationale et les pays occidentaux à leur venir en aide en mettant la pression sur le régime des mollahs. Mais malheureusement, en vertu du principe de droit international public de « non-ingérence » et de la « souveraineté », ces derniers n’ont pas le droit de s’immiscer dans la politique iranienne.

Certes, le nombre d’exécution a chuté de près de 50% entre 2017 et 2018. Certes la lapidation a été déclarée abandonnée. Cependant le but visé par la résistance iranienne n’est pas la réduction de ce taux c’est catégoriquement l’abolition de la peine de mort en Iran.

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