Formation DPC infirmier : quels changements en 2023 ?

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Aperçu du texte. Vous avez le droit d'utiliser le texte uniquement une fois que vous l'avez accepté. Méta-titre : Les changements portés à la formation DPC infirmier en 2023 Méta-description : La formation DPC infirmier évolue et certains changements sont prévus pour 2023. Les professionnels qui exercent dans ce domaine doivent les connaître.

Les recherches dans le domaine médical n’ont de cesse d’évoluer et de donner des résultats époustouflants, améliorant les soins prodigués aux patients. Les personnes exerçant auprès des malades sont les premiers acteurs concernés par le développement de ces techniques. Justement, afin de permettre au corps médical de constituer une veille permanente des savoir-faire et des compétences, la formation DPC (Développement professionnel continu) a été mise en place. Ce dispositif est perfectionné pour optimiser encore plus la capacité des auxiliaires médicaux. En effet, la formation DPC pour les soignants fait l’objet de changements substantiels. Ces réformes ont été effectuées dans l’objectif de garantir la qualité des soins fournis, qui doivent être en accord avec les évolutions dans ce secteur.

Le plafond du financement

La validation de la formation DPC infirmier nécessite la réussite de 2 programmes parmi les 3. On les appelle « actions de développement professionnel continu ». Les trois programmes de ce dispositif sont :

  • la GDR (gestion des risques) dans le but d’évaluer, de prévenir et d’identifier les complications et les situations dangereuses par rapport aux activités de soins ;
  • la FC (formation continue) pour approfondir et mettre à jour les connaissances ;
  • l’EPP (évaluation des pratiques professionnelles) afin d’améliorer les méthodes utilisées en se référant aux techniques de la HAS (Haute autorité de santé).

L’ANDPC (Agence nationale du développement professionnel continu) a constaté que durant la période triennale 2020-2022, la plupart des professionnels médicaux ont privilégié la formation continue. Or, les deux autres programmes (GDR et EPP) sont aussi nécessaires. Dans l’objectif de contraindre les soignants à compléter leur obligation, le financement octroyé est désormais plafonné. Cette limite se rapporte essentiellement au nombre d’heures prises en charge. Le quota est 14 h par an et pour bénéficier pleinement de l’aide fournie, les soignants doivent s’inscrire dès 2023. Il faut savoir que si les auxiliaires de santé tardent à intégrer un programme de DPC, le financement obtenu est réduit. La première date est d’une importance capitale.

  1. Si l’inscription est réalisée en 2023, l’ANDPC prend en charge 35 heures de formation et le financement s’étale sur 3 ans.
  2. Dans le cas où l’intégration du programme aurait lieu en 2024, seules 24 heures sont payées par l’agence durant les 2 ans.
  3. Lorsque la personne commence le DPC en 2025, il ne lui reste que cette année. Elle bénéficie de l’aide de l’ANDPC pour les 14 heures de formation.

Le financement dont bénéficie chaque auxiliaire est destiné à l’indemniser durant la phase de non-exercice et à payer les frais pour continuer la formation. Les plus futés se dépêchent de s’inscrire dès la première année du triennal pour que tous les programmes de DPC prévus puissent être pris en charge. Sinon, ces soignants doivent payer de leur poche, pour valider leur obligation. Il leur est possible de chercher d’autres formes d’aide pour financer le programme lorsque le forfait annuel est atteint. Le crédit d’impôt formation, l’ANFH (Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier), le CPF (Compte personnel de formation) et le FIFPL (Fonds Interprofessionnel de Formation des Professionnels Libéraux) sont des voies à explorer.

La restriction lors de la réinscription

L’obligation DPC ne peut être validée que si seulement la personne a pu réaliser 2 programmes différents. La prise en charge (des 14 heures) est effective pour la première inscription, quelle que soit l’action de DPC à effectuer (GDR, formation continue ou EPP). L’indemnisation a également lieu à la deuxième année, lorsque le professionnel de santé intègre un programme différent. Pour mieux illustrer ces allégations, si l’auxiliaire médical a suivi une formation continue en 2023, il doit s’inscrire à une action de gestion des risques ou d’évaluation des pratiques professionnelles en 2024 pour continuer de bénéficier des prises en charge. Dans le cas contraire, si l’intéressé intègre 2 programmes identiques sur une même période triennale (2023-2025), il ne pourra pas obtenir l’aide de l’ANDPC pour la deuxième action de DPC. Par exemple, si le soignant a déjà effectué une formation continue en 2024 et qu’il désire encore continuer avec ce type de programme en 2025, les frais de la seconde inscription lui incombent. Que la personne dispose encore des heures de formation que l’ANDPC peut financer, ou qu’elle ait déjà atteint son quota, elle doit payer avec ses propres moyens.

La certification périodique

La certification fait partie des améliorations significatives de ce dispositif, dans l’objectif de développer les compétences des soignants. Cette nouveauté consiste à valider les savoir-faire et la capacité par le biais d'une évaluation continue. Les auxiliaires de santé doivent les réaliser sur une période de 6 ans, à compter du début de l’année 2023. Dans cette optique, les intéressés doivent être en mesure de considérer et d’entretenir les points qui suivent :

  • leur santé personnelle qui nécessite de rester zen et de s'alimenter comme un sportif ;
  • la relation et le contact avec les malades ;
  • l’excellence des pratiques professionnelles ;
  • la mise à jour constante des compétences et des connaissances.

La certification périodique est une manière d'assurer la sécurité des patients et de maintenir un niveau élevé de qualité des soins. Elle ne peut pas être dissociée du programme de DPC. Dans tous les cas, chaque auxiliaire de santé a son propre parcours, mais l’essentiel est d’obtenir une certification périodique et de valider les obligations de développement professionnel continu. Pour ce faire, il faut intégrer des organismes habilités, comme https://walter-learning.com/.

Le coût des programmes GDR et EPP

Le tarif concernant les GDR et EPP est revu à la hausse, car une modification a été portée sur le coût permettant de les valider. Les soignants doivent prévoir une augmentation plus ou moins conséquente, dans la mesure où l’heure de formation va désormais être multipliée par 1,3. Ce changement s’applique sur tous les supports d’étude, c'est-à-dire en classe virtuelle, en non présentiel et en présentiel. Dans le cas où les actions de formation continue sont effectuées en distanciel asynchrone, le coût est réduit de moitié. En revanche, aucun changement n’a été porté sur l’indemnisation DPC puisque le taux reste le même que pour 2020. La totalité des dépenses est prise en charge, sauf pour la formation continue en non présentiel. Pour cette dernière, l’ANDPC finance l’apprentissage à hauteur de 50 %.

L'année 2023 marque un tournant décisif dans la formation DPC, car des changements importants ont été apportés à ce dispositif. L’objectif principal est l'amélioration constante de la pratique pour pouvoir répondre aux besoins et aux exigences de ce métier. Les avancées scientifiques rendent impératives la veille et la mise à jour des connaissances et des compétences. Le corps médical doit être formé aux dernières pratiques et aux découvertes pour être en mesure de prodiguer les meilleurs soins. Dans tous les cas, les professionnels peuvent se référer à leur ordre s’il leur faut davantage de détails sur les améliorations de la formation DPC.

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