HÉMORROÏDES Quand les médicaments ne font rien

Alternatives aux médicaments, d’autres solutions peuvent être envisagées, au cabinet du médecin ou à l’hôpital.

Au cabinet du spécialiste

L’excision. De moins en moins pratiquée, elle permet de soulager les thromboses externes aiguës (l’hémorroïde forme continuellement un caillot proéminent et douloureux) sous anesthésie locale. Le geste dure quelques minutes, il peut être parfois douloureux.
– La photocoagulation par infrarouge arrête les saignements dus à des hémorroïdes internes. Totalement indolore, cette technique rapide ne nécessite pas d’anesthésie même locale.
– La ligature élastique consiste à enserrer les hémorroïdes dans un anneau élastique qui provoque leur destruction. Inconvénient de la méthode : les complications sont possibles (hémorragie retardée, thrombose, douleurs).
La ligature-congélation : mieux tolérée que la méthode précédente, une partie du paquet hémorroïdaire est détruit par l’application d’une cryode (- 80° C)

La chirurgie

C’est le dernier recours. Deux techniques sont largement utilisées.
On ôte l’ensemble du tissu hémorroïdaire. La technique de Milligan et Morgan consiste à enlever les trois paquets hémorroïdaires. La sensibilité fine du canal est préservée car la zone cutanéo-muqueuse est respectée. L’hospitalisation dure de 3 à 5 jours.
On repositionne les hémorroïdes dans le canal anal. Une pince spéciale, à usage unique, (dite de Longo) permet de remonter les hémorroïdes dans le canal anal comme pour un lifting. L’hospitalisation dure 24 heures environ. Cette méthode correspond à des indications précises. Elle n’est pas indiquée lors d’hémorroïdes de grade IV ou de fissure associée.

 

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