Comment faire son thé soi-même ?

thé

Publié le : 01 avril 20214 mins de lecture

Réaliser son thé à soi est très facile de prime abord. Mais il est quelques étapes précises à considérer avant de se lancer. Le bon choix des plantes, l’intensité des arômes ainsi que les bienfaits du thé recherchés. Plusieurs bases, plusieurs mélanges et plusieurs dosages feront de votre thé une création unique qui vous appartient, tout en prenant en compte les éventuelles contre-indications avec vos antécédents médicaux.

Le choix de la base pour votre thé

Dans l’idéal, le dosage de votre thé ne dépasse jamais plus de 2 grammes de mixtures. Il s’agit en l’occurrence du contenant des sachets à infuser Pagès que vous remplissez par vos soins. Pour cette quantité, il est une première partie qui contiendra la base à votre mélange de plantes.

Ainsi, pour un thé de toute nature, vous avez le choix entre :

       Le thé vert

       Le thé blanc

       Le Wulong ou Oolong (thé bleu)

       Le Pu-Erh (thé sombre)

       Le Rooïbos (thé rouge)

À chacune de ces décoctions, il est essentiel de considérer la teneur des arômes que vous y ajouterez, ainsi que les bienfaits du thé à la base. Pour son amertume, le thé vert ou Pu-Erh. Pour la délicatesse ou le goût fruité, le thé blanc comme bleu sont les meilleures. Enfin, le Rooïbos a cette particularité de ne pas contenir de caféine, ni de théine, cet excitant qui fait aussi toute la spécificité et bienfaits du thé. Vous en saurez plus sur le blog Vorace.

Votre mélange de plantes

Au coeur de votre petit sachet ne dépassant pas les 2 grammes, pour une tasse d’environ 10 à 12cl, la base de votre décoction est associée aux bienfaits recherchés. Pour avoir le meilleur mélange se rapportant à votre maux, ou même à vos goûts comme au salon de thé, un petit tour du côté de notre herbier est des plus indiqués. Les plantes ont différentes vertus telles que la badiane (relaxation), la cardamome (flore intestinale), le galanga (douleurs abdominales), le frêne (anti-inflammatoire) ou même la très célèbre camomille (anti-oxydant/relaxant).

En considérant chacune des propriétés de chacune de ces plantes, vous réaliserez un thé aux bienfaits qui vous sont propres. Bien sûr, comme chaque jour suffit sa peine, les maux sont variables, et les mélanges le sont tout autant. Attention toutefois à certaines contre-indications également en prenant connaissance de vos antécédents médicaux, de vos traitements, pour ne pas annihiler ou empirer vos syndromes.

 

La conservation

Pour vos décoctions dans votre nouveau laboratoire, il n’y a jamais de hasard. Penser le contraire serait une faute grave, tant pour le goût que pour les bienfaits recherchés. Et il est un autre point essentiel à aborder, c’est la conservation de vos infusions.

Il est toujours important de séparer les plantes des bases de thé. D’une part parce que les arômes sont souvent très puissants, et peuvent alors annihiler les effets d’une plante sur une autre, voire d’une base de thé à une plante. Et puis, les feuilles de thé comme les épices ou essence de fruits ne doivent pas être humidifiés. C’est pourquoi nous recommandons à la fois de séparer chaque arôme, chaque plante, dans des boîtes totalement hermétiques. Le mieux est encore les contenants opaques, afin que la lumière du jour ne vienne pas non plus altérer les bienfaits de votre thé maison. 

À explorer aussi : Fauchon Paris, un livre à déguster

Plan du site