Traitement hormonal : Les messages clés des autorités de santé

 Durée limitée

Le THS doit être prescrit pour une durée courte, 2 à 3 ans sont suffisants, en moyenne.

• Troubles climatères

Hors risque particulier, le THS peut être prescrit (et est le traitement le plus efficace) contre les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale et les sudations nocturnes. Il n’a pas d’effets protecteurs sur les troubles cognitifs et le risque de démence.

• Ostéoporose

Le THS est efficace pour prévenir certaines fractures rares avant 60 ans. Son action s’arrête à l’arrêt du traitement. Des alternatives thérapeutiques (autres traitements et hygiène de vie) peuvent être proposées.

• Surrisque

Le traitement à base d’œstrogènes oraux seuls ne semble pas augmenter le risque de cancer du sein mais expose à un risque vasculaire cérébral et de cancer de l’endomètre (revêtement interne de l’utérus) accru, c’est pourquoi on le réserve aux femmes hystérectomisées.
Un THS combinant œstrogènes et progestatifs évite de surcroît le risque de cancer de l’endomètre mais augmente celui de cancer du sein et d’accident cardio-vasculaire. Il réduit le risque de cancer colorectal.
Attention : le risque de cancer ou d’accident cardio-vasculaire existe même sans THS !

• Après une hystérectomie,

Un traitement par œstrogènes seuls est suffisant.

• À l’arrêt du THS

À l’arrêt du THS, le surrisque cardio-vasculaire est stoppé immédiatement, le surrisque de cancer du sein disparaît dans les 5 ans.

• Suivi

La consultation régulière de votre médecin (1 ou 2 fois par an) en vue d’un examen gynécologique demeure indispensable avec ou sans traitement, ainsi qu’une mammographie tous les 2 ans.

• Phytœstrogènes

Les dérivés du soja, s’ils peuvent avoir une action sur les bouffées de chaleur, présentent les mêmes risques potentiels que les œstrogènes et sont déconseillés jusqu’à ce qu’ils reçoivent l’autorisation des autorités sanitaires.

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