Moins de 15000 € : quel régime choisir ?

Dans ce cas, vous avez le choix entre un abattement forfaitaire – et aucun calcul à réaliser – ou la déduction réelle des sommes dépensées pour le logement. Pour les revenus 2006, les règles changent. 

2006 : Les règles changent

Les loyers encaissés en 2006 et déclarés en 2007 ne seront pas imposés comme les années précédentes. C’est la conséquence de la grande réforme de l’impôt sur le revenu.
L’abattement de 20 % appliqué jusqu’à présent notamment sur les traitements et salaires a été supprimé, et, en contrepartie, le barème de l’impôt sur le revenu a été abaissé.
Mais, pour les revenus fonciers, qui sont soumis à ce barème, l’économie fiscale aurait été très importante si certains correctifs n’avaient été apportés. Leur fiscalité a donc changé cette année.

• Si vous encaissez moins de 15 000€

Les propriétaires dont les revenus brut fonciers ne dépassent pas 15 000 € dans l’année sont normalement soumis au régime simplifié du micro-foncier.
Il leur suffit d’inscrire le total des loyers sur la déclaration de revenus n° 2042, dans la case prévue à cet effet.

• Moins d’abattement sur les revenus

L’administration calcule elle-même le total imposable, en appliquant un abattement forfaitaire : de 40% jusqu’à présent, celui-ci a été ramené à 30% à compter des loyers 2006.
Compte tenu de la baisse parallèle du barème, cette formule reste intéressante pour de nombreux contribuables.

• Si vous avez fait de gros travaux

Mais chacun est libre de faire un autre choix et de demander à déclarer ses revenus locatifs suivant un mode d’imposition réel, qui permet d’en déduire les charges (intérêts d’emprunt…) effectivement supportées.
Celles-ci sont parfois supérieures aux 30 % d’abattement accordés avec le micro-foncier. Cette option pour le régime réel est alors irrévocable pour trois ans.

• Quelles formule choisir ?

D’ordinaire, cette stratégie s’imposait pour les propriétaires qui avaient acquitté des intérêts d’emprunt pour leur investissement immobilier ou avaient réalisé des travaux.
Mais, cette année, la liste des charges déductibles dans le régime réel a été profondément remaniée. Les contribuables qui bénéficient normalement du micro-foncier ont donc intérêt à refaire leurs comptes pour voir si cette nouvelle donne ne rend pas le régime réel plus intéressant pour eux, même sans travaux ou crédit.

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