MALADIE D’ALZHEIMER : Les signes qui doivent vous alerter

Plusieurs symptômes doivent attirer votre attention pour consulter et réaliser des tests. Plusieurs traitements sont actuellement disponibles.

Ce qui doit vous inquiéter

Oublier fréquemment un rendez-vous, ne plus se souvenir d’évènements récents… Les troubles de la mémoire, 9 fois sur dix ne signent pas un début d’Alzheimer.
Toutefois lorsque plusieurs des symptômes suivants persistent, mieux vaut consulter son médecin pour faire le point :
-Oublier fréquemment des évènements récents pour ne jamais s’en souvenir.
-Oublier des mots simples ou les substituer dans une phrase par d’autres mots inappropriés.
-Ne plus arriver à faire certaines activités qui nous étaient familières (cuisiner, jardiner par exemple).
-Etre apathique et déprimé.
-Se perdre dans des lieux que l’on connaît bien.
-Avoir des difficultés avec les chiffres (faire ses comptes, faire l’appoint de monnaie, etc).
-Avoir un jugement moindre : banaliser ses propres troubles, prendre des précautions inutiles.
-Egarer fréquemment des objets ou les ranger dans des endroits incongrus.

• Les traitements actuels

Les traitements actuels n’empêchent pas la dégénérescence du cerveau mais ils agissent sur les symptômes. Une prise en charge précoce permet de retarder les effets de la maladie sur la vie quotidienne.
Les inhibiteurs de l’actétylcholinestérase de 2e génération (donépézine, rivastigmine, galantamine), mieux tolérés que les premiers, améliorent la mémoire et les fonctions cognitives et diminuent les troubles du comportement, permettant ainsi de reculer la perte d’autonomie du malade et sa prise en charge en établissement spécialisé.
Un autre traitement (mémantine), indiqué dans les formes modérées à sévères, peut également améliorer les fonctions cognitives et les troubles du comportement.

• Il n’y a pas que les médicaments

Reste que les médicaments ne sont pas les seuls efficaces, le maintien d’une vie sociale riche, les ateliers thérapeutiques destinés à stimuler les capacités cognitives et toutes les activités qui maintiennent le cerveau en éveil peuvent également retarder la perte d’autonomie.

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