Le THS réhabilité ? Faut-il ou non prendre un THS ?

Publié le : 14 juin 20214 mins de lecture

A la lumière des nouvelles études rassurantes sur l’effet bénéfique de certains THS, les recommandations en matière de prescription du Pr. Henri Rozenbaum et de l’Afssaps.

L’avis d’un spécialiste

Comme tous les médicaments, le THS n’est pas dénué de risque. Mais les différentes études récentes montrent que suivant le type de THS, la fréquence de survenue d’un cancer du sein ou d’un accident thrombo-embolique sont très différentes.
L’association oestrogène cutané et progestérone naturelle microniséesemble ne pas augmenter le risque de cancer du sein, ni celui d’embolie pulmonaire ou de phlébite.
« Si ces nouvelles données ne sont pas extrapolables pour l’instant aux risques d’infarctus ou d’accidents vasculaires cérébraux, elles laissent cependant espérer des résultats plus favorables que ceux observés lors de l’étude américaine WHI.
Elles permettent en tous cas d’orienter nos prescriptions en fonction ou non de la présence de facteurs de risque et complètent les recommandations précédemment publiées :
utiliser les posologies les plus faibles compatibles avec le résultat recherché et ne traiter que tant que durent les symptômes, sans limitation arbitraire de durée » indique le Pr. Henri Rozenbaum, président de l’Afem.

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Le THS : pour qui ?

Pour les femmes ménopausées qui ressentent des troubles climatériques importants et gênants (bouffée de chaleur, troubles génito-urinaires, sécheresse cutanée, etc).
Les femmes qui ont de l’ostéoporose et pour qui ce traitement est préférable à un des autres traitements de cette maladie.

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Sous quelle forme ?

Différentes formes existent. Votre médecin saura vous prescrire la meilleure car chaque cas est différent.
Les oestrogènes sous forme cutanée (crème, gel, patch) et la progestérone naturelle micronisée sont les traitements qui devraient à l’avenir être les plus utilisés car ils n’augmentent par le risque de cancer du sein, ni le risque veineux (embolie pulmonaire ou phlébite).

Combien de temps ?

Là encore faites confiance à votre médecin. Le THS est destiné à traiter les symptômes climatériques. L’Afssaps préconise de ne pas utiliser le THS plus de 5 ans.
Les nouvelles études montrent qu’il n’y aurait pas de risque augmenté sur une durée de plus de 7 ans de traitement.
En fonction de vos propres facteurs de risque et de vos symptômes, votre médecin vous conseillera sur la durée.
Avec ou sans traitement, il faut rester vigilant : consultez votre gynécologue au moins une fois par an et effectuez une mammographie tous les deux ans voire tous les ans en fonction de vos facteurs de risque individuels.

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