L’abécédaire santé et sexualité

Publié le : 14 juin 20214 mins de lecture

Inutile, après une opération ou une maladie, de réduire son activité sexuelle car elle favorise l’équilibre physique et psychique.

Arthrose

Stopper les relations amoureuses est une fausse bonne idée : le corps libère pendant l’amour des endorphines, hormones de bien-être, qui atténuent les douleurs ! Certaines positions épargnent les articulations douloureuses, qui peuvent aussi être soulagées par des antalgiques.

Cancer du sein

Le traumatisme psychique et physique constitue souvent un frein au plaisir, et chez le conjoint une peur de blesser. Les traitements (chimiothérapie et hormonothérapie) ont également un impact sur la libido et la sécheresse vaginale. Une aide psychologique est souvent utile pour se réapproprier sa nouvelle image corporelle.

Cholestérol

Les médicaments contre l’excès de cholestérol ont un effet néfaste sur la sexualité. À savoir : une alimentation équilibrée et un exercice physique régulier suffisent souvent pour retrouver un taux stable, évitant le traitement médicamenteux.

Dépression

La maladie en elle-même diminue le désir, et les antidépresseurs ont tendance à retarder l’orgasme. Psychothérapie et sexothérapie peuvent aider à dépasser ces difficultés.

Diabète

Un diabète mal équilibré abîme les nerfs et les vaisseaux, et peut être responsable de troubles de l’érection. Chez la femme, la montée du plaisir est plus lente, les infections, de type mycoses, plus fréquentes.

Fibrome

Il peut entraîner des saignements et des tensions mammaires, qui disparaissent après traitement.

Herpès

Il est souhaitable de démarrer un traitement antiviral très vite, de supprimer les baisers en présence d’un bouton de fièvre, et les rapports sexuels en cas d’herpès génital.

Hypertension

Les médicaments agissent sur la tonicité des artères, ce qui entraîne des troubles de l’érection. Il est possible de changer de traitement ou d’ajouter un médicament sexo-actif.

Hystérectomie

Les nerfs situés au fond du vagin suffisent à déclencher le plaisir, qui n’est pas entravé même en cas d’ablation totale de l’utérus (incluant le col). Reste alors à s’adapter psychologiquement.

Insuffisance cardiaque

Aussi longtemps que vous pourrez monter deux étages sans être à bout de souffle, aucune raison de cesser vos ébats amoureux.

Prolapsus ou descente d’organes

Le recours à la chirurgie n’empêche pas les relations sexuelles après cicatrisation (deux mois).

Prostate

Les médicaments contre le cancer de la prostate bloquent la production de testostérone, hormone qui stimule la croissance des cellules cancéreuses, ce qui entraîne quelques troubles sexuels. Mais, les nouvelles techniques chirurgicales préservent, dans de nombreux cas, l’érection. L’adénome de la prostate, lui, n’a pas d’influence sur la sexualité. Le traitement modifie l’éjaculation, qui devient rétrograde. L’érection et l’éjaculation sont conservées.

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