L’avantage fiscal ne doit pas cacher d’autres coûts

Une partie des sommes épargnées sur un PERP est déductible du revenu imposable. Mais les assureurs auront la possibilité de facturer des frais sur les sommes déposées. Mieux vaut bien étudier les propositions avant de se décider.

Quelques atouts fiscaux

Le législateur a prévu une incitation fiscale mesurée. Ainsi, les sommes versées sur un PERP sont déductibles du revenu imposable, mais seulement dans la limite de 10% du revenu professionnel, avec un plafond de 23 770 € en cas d’activité.

La limite est fixée à 1 971 € pour les personnes dont les revenus n’atteignent pas le plafond annuel de la Sécurité Sociale ou ne disposant pas de revenus professionnels.

À savoir : la déduction du revenu imposable est reportable sur 3 ans maximum. L’épargnant qui ne souscrit pas en 2004 et 2005 ne perd pas ses droits à déduction qui sont reportés en 2006, lui permettant ainsi de défiscaliser au maximum plus de 70 000 € (3 x 23 770 €).
• Attention aux frais

Les frais d’entrée, de gestion, d’arbitrage… perçus par l’assureur sont totalement libres. Les frais précomptés (ceux que l’assureur prélève en début de contrat, l’épargne versée n’étant réellement investie qu’en début de deuxième année) sont autorisés mais limités à 5 %. Ces frais doivent être clairement indiqués lors de la souscription et figurer sur le relevé annuel du plan.

En cas de transfert de plan d’un assureur à un autre, l’assureur «délaissé» est en droit de conserver jusqu’à 15 % de l’épargne.
• Il est urgent d’attendre

S’agissant d’un engagement à long terme, voire à très long terme, il est prudent de ne pas souscrire immédiatement. Avant de prendre une décision, analysez toutes les offres commerciales : vérifiez bien le montant des frais encaissés par l’émetteur, demandez des simulations réalistes, prenez le temps de la réflexion et comparer avec les autres placements existants, comme l’assurance vie.

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