Mal au dos ? Vite un diagnostic !

Publié le : 30 mars 20213 mins de lecture

Vous souffrez du dos ? N’attendez pas que cela passe, consultez votre médecin pour vous soulager et savoir si vous avez besoin d’examens médicaux précis.

Un diagnostic rigoureux

L’ expression «en avoir plein le dos» parle d’elle-même. Un avis médical est indispensable si vous souffrez pour la première fois et que cette sensation se prolonge plusieurs jours, ou encore si une douleur irradie dans l’une de vos jambes. Votre généraliste vous orientera peut-être vers un spécialiste ou une consultation à l’hôpital, selon son propre diagnostic.

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Un examen approprié

Il existe plusieurs examens radiographiques : la radiographie «standard», le scanner, l’IRM, l’ostéodensitométrie, l’électromyogramme et la biopsie vertébrale.
La radiographie «standard» : elle permet une vision claire des structures osseuses. On peut déceler un tassement vertébral par exemple. Les parties «molles» telles que les muscles, ligaments et disques ne sont pas visibles. La hernie discale n’y apparaît donc pas.
Le scanner : il permet une vision «en tranches» de la colonne vertébrale. On y a généralement recours en présence d’un mal de dos d’origine inflammatoire, en cas de soupçon de hernie discale ou de récidive de sciatique après une intervention chirurgicale.
L’IRM : pour «imagerie par résonance magnétique». Elle a l’avantage de donner une image en trois dimensions. Ses indications sont donc plus précises que celles du scanner. C’est un technique onéreuse, et les hôpitaux ne sont pas toujours équipés.
L’ostéodensitométrie : elle mesure la densité osseuse, et est utile en cas de fracture vertébrale ou en prévention de celle-ci.
L’électromyogramme : il enregistre la vitesse de conduction d’un courant électrique dans les muscles ou les fibres nerveuses. Il détecte par exemple la compression d’une racine nerveuse.
La biopsie vertébrale : c’est un prélèvement pour analyse. Celle-ci peut permettre de préciser la nature d’une tumeur ou de déterminer, en cas d’infection, la nature de la bactérie en cause.

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