Louer à son petit-fils « à tarif préférentiel »

« Je loue à mon petit-fils un logement que je possède. Mais je lui consens un très faible loyer car il vient de décrocher son premier emploi… avec un « petit » salaire. » L’idée

Aider un proche, avec, en prime, la satisfaction d’avoir pour locataire une personne de confiance.
C’est parfois plus rassurant que de louer, même plus cher, à un inconnu dont on ignore s’il entretiendra bien le logement, s’il paiera son loyer…

• Les risques

« Si l’administration fiscale juge le loyer pratiqué anormalement bas, elle est autorisée à vous imposer sur le loyer « normal », c’est-à-dire celui que vous auriez perçu si vous aviez loué au prix du marché », souligne Nathalie Ezerzer, consultante en fiscalité immobilière à la Fnaim.
Sur ce point, les locations entre membres d’une même famille attirent davantage que les autres l’attention des services fiscaux.

• Les solutions

Contentez-vous d’appliquer un loyer « raisonnable », en veillant à ce qu’il ne soit pas exagérément faible.
Ou logez gratuitement votre petit-fils… en sachant que, dans ce cas, vous ne pouvez plus déduire aucune charge ou dépenses relatives à ce logement de vos autres revenus locatifs.

(1) Me Michaël Dadoit est notaire à Rodez ; Me Bernard Monassier est notaire à Paris

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