Les manifestations cliniques de la borréliose de lyme et comment la détecter

Les manifestations cliniques de la borréliose de lyme

Publié le : 13 avril 20215 mins de lecture

Depuis la nuit des temps, toute personne saine d’esprit a essayé de prévenir l’arrivée d’une quelconque maladie, mais malgré nos dures efforts, nous restons victime des différentes atteintes pathologiques par accident, par négligence ou par manque d’attention. La borréliose de lyme est une maladie causée par des bactéries, pouvant atteindre chaque membre de la famille car elle est transmise à l’homme par la piqûre d’une tique, l’agent pathogène est Borrelia burgdorferi senso lato. Il est très important de reconnaître les signes afin de prendre en charge la maladie et d’éviter toute éventuelle complication.

Quels sont les signes cliniques de la borréliose de lyme ?

La borréliose est une des maladies infectieuses, il existe généralement trois phases de manifestation mais ils peuvent se chevaucher et la maladie ne progresse pas de façon systématique. Il n’y a pas de tableau clinique exact car la maladie de lyme peut être asymptomatique. La phase précoce localisée qui peut être inaperçue, se manifeste par une lésion dermatologique à type d’érythème migrant. La phase précoce disséminée se manifeste par des signes articulaires et neurologiques, en neurologie une méningite lymphocytaire ou méningo-radiculite sensitive peut subvenir ou des réactions inflammatoires articulaires sur les grosses articulations. Une manifestation disséminée tardive quand la maladie évolue de façon chronique, associant l’atteinte cutanée et neurologique ou articulaire se manifeste par exemple par une acrodermatite chronique atrophiante. Pour plus d’information, visitez les sites spécialisés comme www.labster.fr.

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Quels sont les examens para-cliniques qui confirment le diagnostic ?

La borréliose de lyme est une des maladies qui se confirme essentiellement par la clinique. Les arguments cliniques accompagnés d’un bon interrogatoire et le passage dans les zones d’endémie confirment le diagnostic. Plus fréquent dans l’hémisphère nord, le pic de transfert de piqure de tique est d’avril en novembre. Après une infection, beaucoup plus de personnes sont sujets de séroconversion et peu d’entre elles font des infections actives en évoluant en trois phases. Dans la phase précoce localisée, la sérologie n’est pas indiquée car elle sera négative, à la phase précoce disséminée s’il y a atteinte articulaire ou neurologique, la sérologie sera positive et des examens complémentaires comme une réaction en chaine par polymérase ou PCR du liquide articulaire et du liquide céphalo-rachidienne sont nécessaires. A la phase tardive disséminée, la sérologie est positive et on peut faire une biopsie cutanée pour un PCR et l’histologie.

Quels sont les préventions et la prise en charge la borréliose de lyme ?

La borréliose est une anthropozoonose, les vecteurs de la maladie sont principalement les piqûres des tiques. Ces espèces vivent dans les zones boisées et humides, ils sont absents dans les zones sèches et  dans les zones à haute altitude. Dans la nature, il est conseillé de bien se couvrir tous les parties du corps et se prémunir d’un répulsif sur la peau. Durant les activités, soyez vigilant, inspectez votre corps et vérifiez bien les plis du corps. En cas de piqûre de tique, il faut l’enlever par un tire-tique et désinfecter la plaie. Quant au traitement, il est question d’infection bactérienne donc antibiotique et anti-inflammatoire non stéroïdien feront l’affaire, on peut également utiliser des analgésiques pour soulager les patients. Si le diagnostic est précoce, le traitement sera rapide et sans séquelle. Si le diagnostic est retardé, il peut y avoir des complications donc à référer aux spécialistes.

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