Cancer des reins et vessie : mieux vaut prévenir que guérir

Publié le : 14 juin 20213 mins de lecture

Les cancers des reins et de la vessie peuvent être favorisés par le mode de vie et l’environnement professionnel.

Attention aux fumées, vapeurs et colorants

Le tabac est le premier montré du doigt : il multiplie par trois le risque de développer un cancer de la vessie (10 700 nouveaux cas en 2000), surtout si la personne a démarré jeune et fume beaucoup. « Arrêter de fumer limite le risque, mais aussi la progression des tumeurs », précise le Dr Jean-Louis Davin, responsable du comité de cancérologie de l’Association française d’urologie (AFU) et urologue à Avignon.
Les risques professionnels sont aussi bien réels : les personnes exposées à un solvant, le trichloréthylène, utilisé dans les industries textiles, pétrochimiques, métallurgiques ou certaines peintures, sont particulièrement touchées par les cancers du rein (8 300 nouveaux cas par an en France, en augmentation de 2% par an).
D’autres produits, notamment des colorants, sont mis en cause dans l’apparition de certains cancers de la vessie. La maladie pouvant se manifester des années après l’exposition, les médecins engagent chacun, y compris les retraités, à consulter en cas de doute.

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Surveiller son alimentation et sa tension

Une consommation excessive de viande grillée ou une carence en vitamine E ou en magnésium sont facteurs de risques de cancer du rein et de la vessie. Dans tous les cas, une alimentation riche en fruits, en crucifères (radis, chou, brocoli, navet, cresson) et en légumes est recommandée.
« L’hypertension, et aussi certains traitements de l’hypertension, comme les diurétiques, favorisent le cancer du rein. Quant aux personnes greffées ou dialysées, elles sont jusqu’à cent fois plus touchées que le reste de la population et devraient bénéficier d’un dépistage régulier par échographie », conseille le Dr Jean-Louis Davin. Le praticien recommande un bilan à partir de la cinquantaine, à l’occasion d’une visite médicale chez le médecin généraliste ou l’urologue. « Cela éviterait bien des complications ! »

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