Alcool et cannabis : des ennemis du sommeil

Publié le : 30 mars 20217 mins de lecture

Le sommeil permet à l’organisme de se reposer pour récupérer physiquement et psychologiquement afin d’être au top le lendemain pour accomplir les différentes tâches et devoirs quotidien et de rester en bonne santé.

Plusieurs paramètres comme l’environnement, le stress, ou encore le mode de vie peuvent cependant venir le perturber, et empêcher l’organisme de fonctionner normalement. La prise de drogue et/ou d’alcool font partie des facteurs nuisibles à la qualité et à la quantité du sommeil.

L’alcool : facteur perturbateur du sommeil

Généralement associé à un antidépresseur qui permet de vite trouver le sommeil et d’oublier les soucis, les conséquences alcool sont pourtant  d’un sommeil de qualité.

Après une soirée bien arrosée, que vous aviez bue du vin, du spiritueux, ou un alcool encore  plus fort, tomber facilement dans les bras de Morphée est très courant. Ce qui est moins connu c’est que pendant la seconde partie de la nuit, votre sommeil se fait léger et ne suis plus son cycle normal. Vous avez des réveils nocturnes fréquents, et pour couronner le tout, l’envie incessante d’uriner n’arrange pas les choses. En effet, votre organisme considère l’alcool ingérer comme une toxine qu’il est nécessaire d’éliminer rapidement. Cependant à chaque passe aux toilettes, vous perdez des électrolytes des éléments importants au bon fonctionnement de votre organisme.

Si vous êtes un ronfleur, le risque d’apnées de sommeil est important.

Il est alors tout à fait normal que le lendemain vous vous réveillez fatigué, facilement irritable et déshydraté.

Mais rassurez vous, il existe quelques astuces pour mieux vous aider à passer un meilleur sommeil après une bonne cuite, même si cela ne vous garantie pas totalement que ne n’allez pas vous réveiller au milieu de la nuit.

À explorer aussi : Sommeil : dormez sur vos deux oreilles

Comment faire pour bien dormir après avoir bu de l’alcool ?

– Afin d’atténuer les effets indésirables de l’alcool sur le reste de la nuit de sommeil, n’allez pas tout de suite vous coucher après quelques verres. Laissez passer 3 à 4h avant de rejoindre votre lit afin de laisser à l’organisme le temps d’éliminer l’alcool. Ce qui vous épargnera les désagréments des envies pressantes fréquentes, toute au moins une bonne partie. La « norme » est que vous éliminez environ 25 cl d’alcool en trois heures. Notez cependant que ce laps de temps tient compte de votre organisme, mais aussi de votre sexe, les femmes étant plus sensibles, et ont de ce fait besoin de plus de temps que les hommes pour éliminer.

– Apprenez à boire malin. Si vous buvez un verre de boisson alcoolisée, poursuivez avec deux ou trois vers d’eau pour que votre organisme ne peine pas à éliminer l’alcool, et vous mène la vie dure pendant la nuit. Si votre boisson est sucrée, dans la majorité des cas, il est nécessaire de boire plus d’eau pour éliminer en plus le sucre. Ca en fait beaucoup à boire diriez-vous. Mais c’est le prix pour siroter de bons verres tout en faisant attention à son sommeil.

–  Evitez autant que possible les gaz pour ne pas être ballonné tout au long de la nuit. Si ça parait séduisant, mélanger alcool et gaz ne fera que perturber votre sommeil par la suite.

– Surveillez votre consommation pendant le repas car la nourriture a un effet de ralentissement de l’action de l’alcool sur le métabolisme, ce qui peut inciter à toujours ajouter un verre de plus. Vous risquerez vite de le regretter.

– Et bien sûr, et ce ne sera surement pas la dernière fois que vous allez l’entendre, évitez de prendre un somnifère après avoir bu au risque de vous retrouver à l’hôpital, voire pire. C’est un mélange très dangereux qui peut provoquer des difficultés de respiration.

Le cannabis réduit la qualité du sommeil

A part l’alcool, le cannabis est un autre perturbateur assez méconnu du sommeil. Considérée comme une drogue psychotrope agissant directement sur le cerveau, son usage doit uniquement se limiter à des soins thérapeutiques sous prescription médicale. La croyance qu’il aide pour le sommeil est totalement faussée, et peut produire une dépendance. Il est vrai qu’avec les effets anxiolytiques  qui provoquent une sensation d’endormissement lors de prises occasionnelles, le cannabis semble une bonne idée pour la recherche du sommeil, mais ces effets ne durent pas, et en réalité il perturbe le rythme de sommeil, et réduit la phase de sommeil paradoxal.

Même après un arrêt de consommation, les effets restent encore pour le sommeil, avec des insomnies et des rêves, parfois cauchemars, qui peuvent durer entre 3 à 4 semaines.

Quelques conseils pour vous aider à arrêter le cannabis

Il n’est jamais facile de dire stop à une dépendance. La motivation est la première des armes pour faire face à une dépendance au cannabis ou à l’alcool. Pensez à leurs effets sur votre santé et votre qualité de vie. Si au début, leur consommation vous semble apporter de la joie, à la fin elle vous prend même votre sommeil, et pire, elle peut prendre votre vie. Pour ne pas en arriver là, battez-vous.

Il est nécessaire de changer son style de vie pour un style de vie saine, et de s’éloigner des mauvaises fréquentations. Mangez plus sainement à des heures régulières et privilégiez le sport par exemple. Parlez-en à vos proches, et s’il le faut à un spécialiste. Il arrive à un certain stade de vouloir replonger, c’est à ces moments là que vous avez le plus besoin de soutiens. N’hésitez pas à participer à des groupes de soutien, vous y trouverez réconforts et amis.

Dites-vous que la période de sevrage ne sera pas du tout facile mais regardez le nombre de personnes qui ont réussi et motivez-vous car vous êtes un battant.

Plan du site